
Appel urgent Parmi eux se trouve le Forum de Bahreïn pour les droits de l’homme, 108 Réseaux et Organisations de Défense des Droits de l’Homme appellent le Conseil de Sécurité de l’ONU à agir d’urgence pour arrêter le génocide et mettre fin au blocus et sauver des vies à Gaza, alors que la zone traverse une famine généralisée. La bande de Gaza est confrontée depuis 576 jours à une guerre d’agression à caractè re génocidaire, subissant des conditions humanitaires et sanitaires catastrophiques. Pour le 64e jour consécutif, les forces d’occupation israéliennes ont renforcé leur blocus, fermant tous les points de passage à l’aide humanitaire, aux provisions essentielles, à la nourriture et aux médicaments, tout en empêchant totalement l’entrée de carburant dans la bande de Gaza. Cette situation a entraîné une détérioration sans précédent des conditions humanitaires et sanitaires, compromettant l’ensemble des services de base et les moyens de subsistance : grave pénurie d’eau, arrêt des stations d’épuration, et effondrement quasi total des services de santé et des hôpitaux. Le renforcement du blocus a provoqué l’effondrement des services de base, notamment la fermeture des boulangeries, affamant la population palestinienne, utilisée systématiquement comme moyen de pression par l’occupation israélienne. Selon les informations publiées par les organisations humanitaires et les Nations Unies, 91 % de la population de la bande de Gaza est en situation d’insécurité alimentaire aiguë (phase 3 et plus), dont 345 000 personnes en phase 5, le niveau le plus critique. 92 % des enfants âgés de six mois à deux ans, ainsi que des mères allaitantes ne reçoivent pas les apports nutritionnels nécessaires, les exposant à des complications de santé à long terme. Le Ministre de la Santé de Gaza a alerté que 60 000 enfants ont besoin d’un traitement contre la malnutrition. Cette crise humanitaire a conduit 490 000 personnes à un état de famine catastrophique (phase 5), dont 557 000 femmes. Le renforcement continu du blocus aggrave les souffrances de plus de 150 000 personnes atteintes de maladies chroniques, dont plus de 10 000 patients atteints de cancer. Plus de 14 000 malades et blessés sont privés de soins essentiels, dans l’attente d’un traitement approprié. Faute d’accès à des traitements adaptés, 40 % des patients atteints de cancer meurent. Par ailleurs, environ 57 personnes sont décédées à Gaza en raison de la famine et de la malnutrition. Les forces d’occupation israéliennes poursuivent une politique délibérée de privation d’eau à l’égard de la population de la bande de Gaza d’eau en détruisant systématiquement les infrastructures hydrauliques. Actuellement, 65 % des habitants n’ont même pas accès à la quantité minimale d’eau potable nécessaire pour cuisiner et boire. Seuls 30 % des puits sont encore fonctionnels. Parallèlement, la capacité de production des usines de dessalement a chuté à son niveau le plus bas, en raison des bombardements incessants, ainsi que du manque d’électricité et de carburant. Cette situation a entraîné une réduction de 95 % des ressources en eau disponibles, portant la consommation moyenne par habitant à seulement 3 à 5 litres d’eau par jour - bien en deçà du minimum d’urgence de 15 litres fixé par l’ONU. Ces chiffres et constats alarmants, rapportés par le Bureau de la coordination et des affaires humanitaires sur le territoire Palestinien occupé (OCHA), de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ainsi que par des organisations locales et internationales de défense des droits de l’homme, indiquent que la bande de Gaza est confrontée à une catastrophe humanitaire majeure et à une véritable famine, conséquence directe de la fermeture des points de passage et du blocus. Nous affirmons que la politique systématique menée par l’occupation israélienne constitue une violation flagrante des décisions de la Cour Internationale de Justice, et relève à la fois du crime de guerre et du crime contre l’humanité, au regard du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme. Les signataires de cet appel exhortent : 1. La communauté internationale à assumer ses responsabilités juridiques, morales et humanitaires en prenant des mesures immédiates pour mettre fin au crime de génocide et aux massacres systématiques causés par la famine et la soif, et pour lever le blocus imposé à la bande de Gaza — une forme de punition collective prohibée par le droit international. Ils demandent également l’entrée immédiate de toutes les fournitures humanitaires, des biens de première nécessité et du carburant nécessaires au fonctionnement des hôpitaux et des installations d’approvisionnement en eau. 2. Le Conseil de sécurité de l’ONU à prendre des mesures urgentes afin d’imposer des sanctions internationales contre l’occupation israélienne, dans le but de mettre fin aux crimes de génocide et de famine, et de lever complètement le blocus. 3. L’Assemblée générale de l’ONU à suspendre la qualité de membre de l’État occupant, Israël, au sein de l’Assemblée générale. Signataires (par ordre alphabétique): - Coordination Maghrebbine des Organisations des Droits de humains (dont 26 organisations RH du Maroc, de la Mauritanie, de l'Algérie, de la Tunisie et de la Libye
- Union générale tunisienne du travail
- La Fédération jordanienne des syndicats indépendants
- La Coalition marocaine pour les organes des droits de l'homme (comprend 20 organisations marocaines de défense des droits de l'homme)
- L'Assemblée académique pour le soutien de la Palestine-Liban
- Rassemblement culturel pour la démocratie / Irak
- Plateforme ONG (Tajamoh)(comprend 20 organisations)/Liban
- Alliance des professeurs de Mauritanie
- L'Alliance irakienne pour les organisations des droits de l'homme (comprend 55 organisations)
- La Coalition arabe contre la peine de mort
- Association pour la créativité des enseignants (Palestine)
- La Société jordanienne des droits de l'homme
- Association Baraem pour le travail social/Liban
- Association pour la Défense des Droits de l'Homme au Maroc (ASDHOM)
- Association d'amitié arabo-européenne (France)
- Association médicale pour la réadaptation des victimes de violences et d'abus
- Association arabe de science politique
- Association libanaise des juristes démocrates
- Société des travailleuses palestiniennes pour le développement
- Association du Centre de développement des femmes palestiniennes
- Association Marocaine des Droits de l'Homme
- Association marocaine de lutte contre la corruption
- Association du Forum économique et social des femmes (Jordanie)
- Association arabe des ingénieurs agronomes
- Association mauritanienne des droits de l'homme
- Association José Marti pour la solidarité arabo-latino-américaine
- Association Dibin pour le développement environnemental (Jordanie)
- Association Rachel Corrie pour la solidarité entre les peuples
- Association des femmes Roaa-Jordanie
- Réseau de femmes pour le soutien aux femmes/Jordanie
- Association Chamoua pour l'égalité/Maroc
- Association Ecole des Mères/ Palestine
- Société irakienne de surveillance des droits de l'homme
- Association de l'Institut de solidarité des femmes (Jordanie)
- Association Nashaz de Tunisie
- Mouvement international pour les droits de l'homme et des peuples
- Protéger les défenseurs des droits humains dans le monde/ France
- La Ligue tunisienne de défense des droits de l'homme
- La Ligue algérienne de défense des droits de l'homme
- Association internationale des avocats démocrates/États-Unis
- Association des femmes chefs de famille de Mauritanie
- Association irakienne des formateurs en droits de l'homme
- Le Réseau jordanien pour les droits de l'homme (comprend 11 organisations de défense des droits de l'homme)
- Réseau international pour les droits de l'homme et le développement / France
- Réseau mondial pour la défense du peuple palestinien
- Réseau des femmes pour la paix et la sécurité (Yémen)
- Une Justice/France
- Équipe islamique pour le rétablissement de la paix (Irak)
- Commission médicale syrienne/Paris
- Commission Arabe des Droits Humains
- Comité de suivi humanitaire et des droits de l'homme (Syrie)
- Commission nationale jordanienne pour le droit international humanitaire
- Le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie - Belgique
- Comité libanais des droits des femmes
- Comité pour le respect des libertés et des droits de l'homme en Tunisie
- Instance Marocaine des droits de Humains
- Le Conseil international de soutien aux procès équitables et aux droits de l'homme (ICSFT)
- Conseil yéménite des droits et libertés / Yémen
- French Observatory for Human Rights/Paris
- Observatoire mauritanien des droits de l'homme
- Observatoire National pour la Défense de la Civilisation de l'Etat (Tunisie)
- Observatoire Hurriyat / Maroc
- Centre des médias des droits de l'homme et de la démocratie «SHAL'Alliance
- Centre africain d'études et de services médiatiques (Mauritanie)
- Centre des femmes arabes des médias (Jordanie)
- Centre d'études et de recherche Al-Badeel/Jordanie
- Centre Khiam pour la réhabilitation des victimes de la torture (Liban)
- Centre d'études féminines (Palestine)
- Musawa-Centre palestinien pour l'indépendance du pouvoir judiciaire et de la profession juridique
- Centre d'aide juridique et de conseil pour les femmes (Palestine)
- Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse
- Centre des Droits de l'Homme, Mémoire et Archives/Maroc
- Centre de défense de la liberté des journalistes (Jordanie)
- Centre de Damas pour les études théoriques et civiles
- Amman Centre d'études sur les droits de l'homme (ACHRS)
- Centre métropolitain de défense des droits des journalistes/ Irak
- Institut de recherche appliquée (ARIJ) (Palestine)
- Institut Scandinave des Droits de l'Homme/Genève
- Institut du Golfe pour la démocratie et les droits de l'homme
- Institut international pour la paix, la justice et les droits de l'homme/Genève
- Forum de Houran pour la citoyenneté/Syrie
- Forum de Bahreïn pour les droits de l'homme
- Le Forum civil au Soudan (qui comprend 54 organisations de la société civile) / Soudan
- Forum marocain pour la vérité et la justice
- Organisation tunisienne contre la torture
- Organisation d'études et d'information sur le genre / Irak
- Organisation de défense des victimes de violences / Genève
- L'Organisation arabe des droits de l'homme en Syrie
- Organisation Al-Munqith pour les droits de l'homme (Irak)
- Organisation Al Mouel pour les Droits et le Développement / YémenLe Forum parallèle égyptien / États-Unis
- Organisation nationale des droits de l'homme en Syrie
- Organisation Insan pour les droits et libertés/Yémen
- Freedom House Organisation pour défendre les droits humains et combattre l'esclavage et ses vestiges/ Mauritanie?
- ORGANISATION POURLES LIBERTÉS D'INFORMATION ET D’EXPRESSION-OLIE-HATIM/ MAROC
- Organisation des droits de l'homme en Syrie - Maf
- Organisation Salam pour la démocratie et les droits de l'homme
- Organisation des jeunes du désert pour le développement et les droits de l'homme / Libye
- Défenseurs des Droits de l'Homme, Maroc
- Organisation yéménite pour les droits de la défense et les libertés démocratiques
- Institut syrien d'études et de recherche sur l'opinion publique
- La Fondation du Moyen-Orient pour le développement et les droits de l'homme (Yémen)
- Association Al-Damir pour les droits de l'homme (Gaza/Palestine)
- Association Al-Damir pour le soutien aux prisonniers et les droits de l'homme (Palestine)
- Fondation égyptienne pour l'avancement des conditions de l'enfance/Égypte
- Fondation Ponts de la paix (Algérie)
- Fondation Mada pour les Droits de l'Homme / Irak
- La Commission internationale pour le soutien des droits du peuple palestinien
- Organisation du Sahel pour la défense des droits de l'homme et l'appui à l'éducation et à la paix sociale/Mauritanie
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